Eward Thulazim

Au premier abord, Eward Thulazim est un être particulier : à son aspect, ses manières sauvages et animales se mélangent une parodie de conduite noble et un jeu maîtrisé de la théâtralité. Tantôt bête primaire, tantôt être intelligent, Thulazim semble s'amuser à bousculer ses interlocuteurs et leurs impressions à son égard.

Deux yeux d'un violet luisant fixent, observent, dévorent ce qui se trouve autour. Son faciès de loup sauvage est marqué par plusieurs marques et cicatrices qu'il semble arborer avec fierté. Sa gueule est figée dans un éternel rictus qui pourrait s'apparenter à un sourire vorace.

Sa silhouette est voûtée, comme écrasée par un poids invisible, et s'il porte un bâton assez long, il sera souvent appuyé dessus, les deux griffes enserrant la hampe avec fermeté. Sa démarche est en revanche assurée, bien qu'un peu raide.

Sa voix est d'un timbre clair aux accents moqueurs. Elle est naturellement un peu plus rauque dans sa forme de worgen, mais conserve une certaine chaleur et toutes les intonations avec lesquelles il aime jouer.

Il est assez rare de le voir sous forme humaine, et si cela se produit (par nécessité le plus souvent), il s'arrangera pour ne pas laisser trop entrevoir ses traits.

Hormis ce sourire étrange qu'il conserve, on peut repérer Thulazim au diablotin qui le suit : Lazrot. Cette étrange petite créature semble dotée d'une grande curiosité, spécialement à l'égard des secrets et mystères que chacun garde enfouis au fin fond de sa conscience.

Thulazim est un acteur qui aime changer de rôles. Il peut être sombre ou joyeux, amical ou distant, poli ou agressif. Tout dépend véritablement de son humeur et de ses envies du moment. Et cela le rend très imprévisible.

On peut toutefois remarquer qu'il semble se considérer comme un worgen avant de se voir comme un humain. Que ce soit en ne reprenant presque jamais forme humaine ou bien par sa conduite. Thulazim croit fermement à l'écoute de ce qu'il appelle "la bête intérieure", et cela inspire en lui un aspect sauvage et bestial, tout à fait en accord avec son apparence. Comme la véritable bête, cependant, cet aspect reste tapi dans l'ombre la plupart du temps, guettant une occasion pour bondir au grand jour. Cette croyance semble s'apparenter à la ferveur religieuse plus qu'à une simple préférence.

Enfin, le worgen semble versé dans l'art du démonisme, de la sorcellerie et de l'enchantement. Cet aspect là peut se voir par son intérêt pour la traque d'objets de puissance, de sources de pouvoirs et d’artefacts mystiques. Ici, l'humain civilisé et savant semble reprendre le dessus, complétant le personnage plein de dualité et d'apparences qu'est Thulazim."

Thulazim arnaque les miséreux des Marches de l'Ouest en leur vendant des breloques aux pouvoirs mineurs (et parfois sans pouvoirs du tout). Bien que quelques disparitions de clochards aient été notées, bien peu de monde donnerait suffisamment d'intérêt à l'affaire pour venir lui poser quelques questions.

Il a fait la rencontre d'un étrange personnage, nommé le professeur, qu'il a accepté de ne pas croquer en échange d'une participation dans un curieux projet...