La Foire des Quatre Vents
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Thyre Viken

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Message par Thyre Lun 1 Déc 2014 - 20:31

Nom : Viken                                                 
Prénom : Thyre                                            
Surnom : pas de surnom pour le moment          
Race : humaine
Âge : 23 ans
Lieu de naissance : sur une route de campagne
Taille : 1m60          
Poids : 50 kg             
                  
Apparence

Thyre est une jeune femme extrêmement jolie. Petite et menue, elle est dotée d'une abondante chevelure rousse qu'elle peine à discipliner. C'est pour cela qu'elle porte souvent  ses cheveux reliés en une lourde tresse sur le côté. Elle n'a pas un teint de rousse ; celui-ci est très légèrement halé en permanence. Elle possède de grand yeux verts pailletés d'or.

Psychologie

Thyre a un caractère très affirmé et ne s'en laisse pas compter. Elle peut paraître lunatique car elle peut être très enjouée certains jours, aimant plaisanter en société en distribuant ses plus beaux sourires à la cantonade ou d'humeur morose à d'autres, recherchant la solitude et semblant perdue dans ses pensées.

Histoire

Je ne sais pas où je suis née, ou du moins, pas précisément.

Tout ce que je sais, je le tiens de ma grand-mère. Elle m'a raconté comment les douleurs de l'enfantement ont surpris ma mère alors qu'ils parcouraient les routes, elle, sa fille et mon père, allant de villages en villages vendre leurs marchandises. Je suis née dans la douleur, l'odeur du sang et la mort. Ma grand-mère possédait le savoir des plantes, mais malgré cela, elle n'a pas pu sauver sa fille. Et mon père en est mort de chagrin.

J'ai été élevée par ma grand-mère. Elle m'a transmis sa sagesse, son savoir et ses dons. Ainsi, je connais les plantes moi aussi, celles qui guérissent et celles qui nuisent. Et à mes heures perdues, je suis capable de lire dans l'avenir, même si pour cela j'utilise des méthodes qui peuvent paraître peu orthodoxes.

Aujourd'hui est un triste jour. Ma grand-mère m'a quitté et je n'ai même pas pu lui donner une sépulture décente. Les hommes qui nous ont lâchement attaqué le feront-ils seulement? Il m'a fallu m'enfuir pour leur échapper mais j'entends encore leurs rires gras et je revois leurs grosses mains brunes se saisir de nos quelques marchandises et de nos dernières vivres. Maudits soient-ils! Maudits soient-ils tous!

Ce que l'on dit sur elle

"Une bien mignonne donzelle! Dommage qu'elle nous ait filé entre les doigts!"
Un grand gaillard barbu à son camarade dans une taverne de Hurlevent.

Aux dernières nouvelles

Thyre erre dans la forêt d'Elwynn.


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Message par Thyre Sam 6 Déc 2014 - 16:04

               J'attendis le plein jour pour retourner sur les lieux de l'attaque.

***

            Je n'avais pratiquement pas dormi de la nuit. Sans sous vaillant en poche, je n'avais pu trouver refuge que dans une vieille grange où trainaient quelques ballots de paille qui m'avaient offert un confort rudimentaire. J'avais eu froid et l'humidité de l'air matinal avait fini de me transir pour de bon. A mon réveil, je m'étais sentie sale, courbaturée et affamée. Malgré cela, je n'avais pas eu le cœur de me lamenter sur mon sort. Ce n'était pas dans mes habitudes. Ma grand-mère, que j'appelais affectueusement Mine m'avait appris à relever la tête face aux épreuves afin de ne pas sombrer dans le désespoir. Forte de cet enseignement, je m'étais prestement dégagée de mon nid de paille et avait essayé tant bien que mal de remettre un peu d'ordre dans ma tenue. Le bas de ma robe était souillé de boue séchée, mes bottes en peau avaient souffert de ma course effrénée de la veille et leurs semelles se décollaient. J'avais aussi hérité de quelques écorchures aux mains et au visage qui me picotaient. Sans eau à disposition immédiate, il me faudrait attendre pour le brin de toilette. J'avais tenté tant bien que mal de défroisser ma tunique, sans grand résultat. J'avais défait ma tresse qui de toute façon s'était à moitié dénouée dans mon sommeil et démêlé mon opulente tignasse rousse avec mes doigts en essayant d'épargner les tiraillements sur mon pauvre crâne, peine perdue! Puis j'avais entrepris de retresser rapidement mes cheveux avant de me remettre en route.
***

            Je m'approchai à pas mesurés. Le chariot était là, gisant sur le bas côté de la route. Les paniers contenant nos provisions avaient tous été emportés ainsi que les tonneaux d'hypocras et d'hydromel dont Mine avait le secret. Ils avaient aussi emmené les tissus, la laine et les peignes en os que je m'amusais à sculpter et à décorer de petits cailloux colorés qui retenaient mon attention au fil de mes voyages. Nulle trace d'Airelle, notre jument et bien le plus précieux. Nulle trace de Mine. Cependant, je savais qu'il était inutile de partir à sa recherche. Je l'avais vue tomber prise en étau au milieu de ces brigands, vaincue par son cœur fragile qui la fatiguait depuis quelques années déjà. Sous le coup de l'horreur et sachant pertinemment qu'il m'aurait été impossible de lutter face aux ignobles voleurs qui avaient surgi de la forêt d'Elwynn pour nous dépouiller, j'avais laissé tomber au sol ma cueillette de pacifiques et avais couru sans m'arrêter jusqu'à l'épuisement complet.

            Sans cheval, il m'était impossible de tirer le chariot. Je décidai donc de ne récupérer que ce qu'il m'était possible de transporter sur mes épaules sans trop me fatiguer. Vu le peu que les bandits avaient laissé, le tri allait être rapide. Je m'emparai d'une toile de lin tâchée de vin coincée sous une caisse en bois pillée de son contenu et disposai en son milieu quelques vêtements retrouvés ça et là trainant au sol. Je soupirai à l'idée qu'il allait me falloir laver le tout si je désirais pouvoir m'en servir. Je rêvai plus que tout d'un bain chaud et de linge propre. Je retrouvai aussi un petit pot en fer blanc cabossé qui pourrait me servir à faire de la soupe. Mon cœur s'emballa à la vue du petit coffre contenant les herbes séchées qui avait été renversé. La serrure avait été forcée, mais visiblement, les voleurs n'avaient pas jugé utile de s'en encombrer. Je récupérai les petits sachets. Il y avait là de la pacifique, de la terrestrine, quelques pétales de mages royales, des feuillargents et quelques brins d'étouffante.  J'empaquetai le tout avec précaution dans une chemise de lin que je déposai au centre de mon balluchon. Puis je m'attaquai fébrilement au petit mécanisme permettant de découvrir un double fond. Ma joie fut sans égale en découvrant la petite bourse de cuir retourné inviolée. Celle-ci contenait dix pièces d'argent. C'était peu, mais cela me permettrait de dormir au chaud à l'auberge la plus proche. Je m'en emparai fébrilement et la cachai sous ma tunique à force de contorsions. Ceci fait, je repliai les quatre coins de la toile de lin et les nouai entre eux avant de fixer mon paquet à mon bâton de marche joliment sculpté par mes soins et qui avait fort heureusement échappé à la convoitise des brigands. Enfin, je glissai dans la sacoche que je portais en bandoulière un morceau de pain rassis qui n'avait pas été au goût des voleurs mais qui épaissirait mon bouillon du soir si jamais je ne réussissais pas à prendre du petit gibier avant la nuit. Je préférais en effet économiser le peu d'argent que j'avais pour autre chose que la nourriture.

            Ainsi parée, je jetai un dernier regard à ce qu'il restait de ma vie passée et repris la route sans m'attarder en essuyant les quelques larmes qui perlaient au coin de mes yeux d'un revers de la main.
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Message par Thyre Dim 7 Déc 2014 - 13:05

            Je m'éveillai lentement, baignée par les rayons de lumière qui atteignaient mon lit depuis la fenêtre. Douce chaleur réconfortante! Je m'étirai le sourire aux lèvres. Cela faisait quinze jours que je dormais dans des draps propres à l'auberge du Comté de l'Or. Cette parenthèse sédentaire m'avait fait un bien fou et je n'étais pas particulièrement pressée de reprendre la route maintenant que j'étais sans famille.

            J'entendis discrètement frapper à ma porte. Je me redressai prestement sur mon séant et rajustai ma chemise.

- Entrez!

            Marthe, la servante de l'auberge, pénétra dans ma chambre avec ses bonnes joues roses et son sourire jovial comme à son habitude.

- Votre déjeuner ma mignonne! Un verre de lait frais et une bonne galette au beurre.

- C'est parfait Marthe! Merci beaucoup! Mais vous me gâtez trop. Vous ne devriez pas me porter mon repas dans ma chambre chaque matin, vous m'encouragez à la fainéantise!

            Cependant, alors qu'elle quittait la pièce, je lui décernai mon plus beau sourire. Cette bonne femme sans enfant m'avait prise sous son aile dès mon arrivée à l'auberge en me voyant crottée et affamée. Et je m'étais laissée choyer quelques jours, trop heureuse de pouvoir enfin me reposer de mes soucis. Il n'en restait pas moins qu'il me fallait songer sérieusement à mon avenir. J'avais entrepris déjà de grandes balades en journée afin de réapprovisionner mon stock d'herbes et de racines médicinales. Marthe m'avait annoncé l'ouverture prochaine de la Foire de Sombrelune. J'espérais pouvoir m'y faire un peu d'argent en vendant mes mélanges pour tisanes. Marthe m'avait déjà fait de la publicité auprès des clients de l'auberge en ventant les effets prodigieux que mes infusions de pacifiques avaient eu sur ses problèmes de sommeil et de digestion, ce qui m'avait permis d'augmenter de quelques pièces mon petit pécule et de séjourner plus longtemps dans la région.

            Je dévorai ma galette et vidai mon verre de lait d'un trait. J'avais encore beaucoup à faire avant de me rendre à la foire. Je passai ma chemise rouge et mon pantalon de toile brune. J'enfilai par-dessus une tunique de lin et chaussai mes vieilles bottes en cuir que Marthe avait fait réparer. C'était devenu ma tenue de tous les jours pour parcourir la campagne pendant mes longues sessions de cueillette. Je conservais mes plus belles robes pour le soir, alors qu'il m'arrivait d'aider le patron de l'auberge en assurant le service au souper en échange d'un repas chaud. Le brave homme était ravi de voir affluer les clients masculins me sachant présente ; c'était très bon pour ses affaires. Quant à Marthe, elle veillait jalousement à ce que les hommes trop rustauds se comportent correctement envers moi, et gare aux contrevenants!

            Je démêlai soigneusement mes cheveux et les tressai, puis j'imbibai un linge de lotion de mage royale afin de me rafraîchir le visage et le cou. Avant de quitter ma chambre, je passai mon sac en bandoulière et saisis mon bâton de marche. Je dévalai les escaliers et quittai les lieux en saluant d'un éclatant sourire et d'un gracieux geste de la main l'aubergiste, ce qui lui fit monter le rouge aux joues.

Ce que l'on dit sur elle

"Une vraie beauté! Et une sacrée aubaine pour ma trésorerie!"
L'aubergiste à un de ses habitués.

"Elle ne devrait pas parcourir la campagne seule. Une si jolie jeune femme, ce n'est pas sûr! Surtout ces temps-ci! Je me fais du soucis."
Marthe à une marchande ambulante.

Aux dernières nouvelles

Thyre a fait une halte à l'auberge du Comté de l'Or.
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Message par Thyre Mer 10 Déc 2014 - 18:56

   Mes cheveux retenus par un bonnet de coton brodé ocre, j'avais revêtu ma longue robe rouge et une large ceinture de cuir ornée de motifs floraux. J'avais pris un bain dans lequel j'avais pris soin de rajouter quelques gouttes d'huile essentielle de mage royale. Tout cet apprêt me faisait un bien fou après avoir subi tout l'après-midi la poussière de la foire de Sombrelune. Mais je n'avais pas à me plaindre car les affaires avaient été bonnes et je pourrais bientôt être en mesure d'acheter un bon cheval et de reprendre la route. J'évitais soigneusement d'évoquer le sujet avec Marthe, éternelle inquiète, qui jugeait que la place d'une jeune femme n'était certainement pas à gambader seule sur les routes peu sûres du pays. Cependant, si j'avais apprécié ces quelques jours sédentaires, l'appel du voyage était le plus fort. Il était l'essence même de mon mode de vie depuis le jour de ma naissance.

    En entrant dans la cuisine, je trouvai Marthe en train de s'affairer à la préparation d'un ragoût. A ma vue, elle se saisit d'une écuelle et m'en servit une portion généreuse. Je mangeai de bon appétit avant d'enfiler un tablier et de prendre mon service dans la grande salle. Il y avait beaucoup de monde ce soir-là et je fus très occupée toute la soirée. Des soldats venus souper avant de prendre leur tour de garde, des marchands causant gaiement de leurs dernières acquisitions, des voyageurs évoquant avec passion les dernières contrées traversées.

    Je débarrassais une table lorsque je les vis entrer en se poussant des coudes, rustres, bruyants et sales. Je les aurais reconnu entre mille ces scélérats! Je les observai discrètement. Allaient-ils me reconnaître eux-aussi? Dans ce cas, il aurait mieux valu que je trouvasse un moyen de quitter les lieux au plus vite. Mon cœur s'emballa alors que je constatais qu'ils se dirigeaient droit vers moi. Ils prirent place autour de la table que je nettoyais. Je me décalai pour les laisser s'asseoir lorsque l'un d'eux m'attrapa par la taille et me fit asseoir sur ses genoux. Il puait la sueur et le vin.

- Ola! Amis! Regardez le beau petit tendron que je tiens là!


    Ses camarades s'esclaffèrent en nous regardant. Je piquai du nez de peur d'être reconnue, tentant de me rassurer du fait que mon opulente chevelure rousse était dissimulée sous mon bonnet. Mais des brigands, sûrement trop imbibés d'alcool, je ne reçus aucune réaction quant à notre dernière très fâcheuse rencontre. Marthe ne tarda pas à surgir, poings aux hanches et regard sévère.

- Ôtez donc vos pattes malotrus ou vous n'aurez rien à manger!

    D'humeur conciliante, le gros rouquin barbu qui me tenait sur ses genoux me lâcha dans un grand éclat de rire.

- Voilà un morceau un peu moins tendre camarades! Mais qu'à cela ne tienne, je les aime coriaces!

    Il y eut une nouvelle slave de rires sonores et Marthe décocha en réponse son plus beau regard noir. Rassurée par la présence de ma bienfaitrice, je me dégageai lentement pour me relever. La chance était avec moi! Je tenais là l'occasion de régler mes comptes avec cette bande de vauriens! D'un signe de tête, je signifiai à Marthe que je reprenais la situation en main. Cette dernière hésita un instant puis s'éloigna à pas mesurés en direction des cuisines tout en me surveillant du coin de l'œil. Je souris à mes nouveaux clients et lançai d'un air assuré :

- Tout doux messieurs! Allons, que puis-je pour votre service?

    Ils me commandèrent du ragoût, du fromage et de la bière brune. Je m'éloignai en leur souriant, non sans noter que certains d'entre eux portaient sur eux des vêtements et ceinturons brodés volés sur notre chariot, auxquels ils avaient attaché des bourses bien garnies que je supposais remplies d'or volé lors de leurs méfaits. Cela raviva ma flamme vengeresse.

    Je rejoignis en hâte les cuisines et priai Marthe de bien vouloir préparer ma commande, puis je montai rapidement dans ma chambre pour faire l'inventaire des différentes potions à ma disposition. Je n'avais pas grand chose en stock encore. On ne trouvait dans les environs que certaines plantes très spécifiques. D'autre part, la grande majorité de mes clients m'achetait en priorité des remèdes pour les problèmes digestifs et j'avais donc concentré mes efforts à leur élaboration. Cependant, j'avais en réserve quelques fioles d'extrait de doulourante. Il s'agissait d'un puissant laxatif dont il fallait user avec parcimonie. Mine m'avait appris que le meilleur des remèdes pouvait se révéler être le pire des poisons si on l'utilisait à mauvais escient. Je m'emparai d'une fiole, quittai ma chambre et dévalai les escaliers pour récupérer les assiettes de ragoût que je devais servir. Profitant du fait que Marthe était affairée autour de ses casseroles, je versai une dose généreuse de poison dans chaque assiette, les disposai sur un plateau avec un gros morceau de fromage et plaquai sur mon visage mon sourire le plus avenant avant d'amener le tout à mes victimes.

    Je trouvai ma troupe de bandits toujours d'aussi charmante humeur et plus rougeaux que jamais à force de vider des chopes de bière. Je déposai devant chacun une assiette fumante, et les quittai en les gratifiant d'une coquette petite révérence et en leur souhaitant bon appétit. Cependant, je trouvai à m'occuper en salle afin de surveiller tout à mon aise les premiers effets de mon forfait.

    Lorsqu'au bout d'une quinzaine de minutes un premier commença à gémir et se tordre de douleur, j'exultai. Il fut très bientôt rejoins par ses camarades. Tous se tortillaient sur leur chaise comme des grosses larves, vociférant pour les uns, jurant pour les autres. Et plus les plaintes s'amplifiaient et plus cela me mettait en joie!

    Je sortis de mon état de béatitude en voyant Marthe et l'aubergiste, sourcils froncés se précipiter vers les pleureurs. Je courus à leur suite. Tous les autres clients de l'auberge suivaient la scène avec curiosité. La troupe de soldat attablée à l'entrée ne tarda pas à nous rejoindre pour mettre un peu d'ordre à tout ce remue-ménage.

    Face aux interrogations de tout ce petit monde quant à la qualité du ragoût, du fromage ou de la bière, je prenais mon ton le plus docte pour expliquer que l'excès de bière, comme chacun le savait, pouvait être très néfaste et que ces messieurs en avaient fort abusé, sans compter le vin qu'ils avaient consommé avant de venir à l'auberge. Marthe opina du chef, assurant que cette bande de vauriens n'avait que ce qu'elle méritait! Les gémissements reprirent de plus belle chez l'un des brigands. Plus petit que ses comparses, doté d'une tignasse noire qui n'avait pas connu le peigne depuis des lustres, il se tenait le ventre des deux mains en jurant ses grands dieux qu'il allait mourir. Soudain il lâcha un vent de cul sonore qui ne tarda pas à envahir l'espace de son fumé nauséabond. Tous les nez se froncèrent et l'aubergiste, fort mécontent, somma les soldats d'agir avant que le mal empire et ne fasse fuir le reste de ses clients.

    J'aidai un soldat à se saisir du gros rouquin barbu pour tenter de le relever. La chose ne fut guère aisée et l'homme, trop mal en point, peu coopératif. Je réussis néanmoins à caler mon épaule sous son bras et avec l'aide d'un troisième homme, nous le soulevèrent tant bien que mal pour le trainer dehors. Ce faisant, je sentais la grosse bourse lourde de pièces du bandit battre mon flanc. La tentation de le délester de sa fortune en réparation de l'infortune dans laquelle il m'avait plongée quelques jours plus tôt fut trop grande. Je profitai du désordre général pour dénouer le butin de sa ceinture et le renouer à la mienne en replaçant mon tablier par-dessus.

    Tous les bandits furent ainsi conduits à l'extérieur où les attendait un char de la garde dans lequel ils furent entasser sans ménagement. Les soldats les conduisirent à la prison de Hurlevent afin qu'ils y dessoulent à leur aise. Les commodités n'étant pas ce qu'il y a de plus au point en prison, j'eus une pensée contrite pour les pauvres gardiens qui allaient devoir gérer le résultat de ma vengeance, mais cela ne dura guère longtemps et je passai une nuit en tout point agréable!
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Message par Thyre Jeu 11 Déc 2014 - 8:28

            J'avais reçu du courrier... Et c'était la première fois que cela m'arrivait, et ce d'une manière fort peu conventionnelle. Un corbeau s'était posé sur le rebord de ma fenêtre et avait croassé jusqu'à ce que je m'y précipite et lui ordonne d'aller tapager ailleurs. C'est là que j'avais remarqué le parchemin qu'il tenait entre ses griffes.
            Je restai interdite sur mon lit, tenant le rouleau de papier entre mes doigts fins, me demandant qui avait bien pu m'écrire et si finalement ce courrier m'était bien destiné. Me trouvant décidément bien sotte d'avoir tant d'interrogations, je déroulai le parchemin et en commençai la lecture.


Mademoiselle,

Vous m'excuserez, je l'espère, de ne pas me présenter plus en avant dans cette lettre. Comme vous le savez sans doute, les routes (et les gens) ne sont pas sûrs.

Je suis actuellement à la recherche de personnes n'ayant pas peur de se salir les mains, en échange de quelques pièces. Ayant eu vent de certains de vos talents, je pense que vous correspondez parfaitement au profil recherché, et je souhaiterais donc vous rencontrer afin de vous proposer un travail.

Si cette offre vous intéresse, retrouvez-moi de ce pas à la taverne de Cabestan, en compagne des autres personnes contactées. Je pourrais tout vous y expliquer en détails.

Demandez le Professeur au tavernier.



            Un professeur? Que pouvait donc bien me vouloir un professeur? Et de quels talents parlait-il? Je réfléchis longuement. Oh, peut-être l'avais-je croisé à la foire de Sombrelune et qu'il y avait apprécié mes mélanges d'herbes. Ce devait être cela, je ne voyais pas d'autre explication possible. Je n'avais pas utilisé mes talents de voyance depuis l'attaque. Et il avait un travail à me proposer? Mais qu'était-ce donc que cette histoire de mains sales? Bah, après tout, pourquoi ne pas me rendre à l'entretien. Si la place était intéressante, cela pourrait valoir le coup. J'avais de toute façon un cruel besoin d'argent. La bourse que j'avais volée ne contenait que trois malheureuses pièces d'or. Le reste était des pièces d'argent et de cuivre. Un emploi me procurerait un revenu plus régulier.

            Je descendis aux cuisines me procurer un morceau de pain et une gourde d'eau pour le voyage jusqu'à Cabestan et je sortis en hâte vers mon mystérieux rendez-vous.
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Message par Thyre Jeu 11 Déc 2014 - 23:14

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Thyre a accepté l'emploi proposé par Le Professeur et est partie en compagnie de ses nouveaux compagnons établir un campement à Ruisselune. Le professeur lui a offert un appareil très spécial capable de prendre des photographies.
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Message par Thyre Sam 13 Déc 2014 - 0:41

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Thyre est partie en mission de repérage autour du camp établi à Ruisselune en compagnie de Rhodan et Vuorg.
Ils ont tout d'abord rencontré un nain parlant fort mal le commun. Selon Vuorg, il s'agit d'un explorateur isolé car sur son campement était planté un fanion de la guilde des explorateurs nains. Vuorg a aussi précisé que ce nain était spécialisé dans la recherche et la confection de breuvages. Thyre a pris deux clichés :

Le nain et son campement
Thyre Viken 990411rencontreavecunnain

Vuorg devant le campement du nain
Thyre Viken 159890Vuorgetlenain

Le nain a appris à Vuorg qu'une ferme isolée se trouvait non loin. Thyre et ses compagnons s'y sont rendus et ont dû pour cela traverser un cimetière. Arrivés à la ferme, ils se sont aperçus qu'il s'agissait d'une vieille ferme qui semblait abandonnée.

Cliché du cimetière
Thyre Viken 174295lecimetierre

Cliché de la ferme
Thyre Viken 132973lafermeabandonne

Derrière la ferme, ils ont pu observer que l'étrange phénomène rencontré sur la route par la foire pendant son voyage jusqu'à Ruisselune était toujours là. Une bien étrange tornade.

Thyre Viken 252391ltrangetornade

En entrant dans la ferme, ils ont constaté qu'elle était pleine d'ossements.
Thyre Viken 439607ossements1

Thyre Viken 554390ossements2

Thyre Viken 248929ossements3

En poussant leurs investigations, Rhodan a trouvé des sacs de blé... Un peu moisi.

Thyre Viken 881686lessacsdebl

En sortant de la ferme, ils ont trouvé des tonneaux et des caisses qu'ils n'ont pas réussi à ouvrir. Vuorg ayant trouvé une corde, ils ont décidé de tracter un tonneau jusqu'au camp.

Thyre Viken 209058lestonneauxdevin

Thyre Viken 915585lescaisses

Vuorg a aussi noté la présence d'une bouteille de gniole... Malheureusement vide.

Thyre Viken 329186labouteilledegniole
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Message par Thyre Lun 15 Déc 2014 - 20:50

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Ayant réussi à gagner un peu d'argent, Thyre s'est fait plaisir à la capitale. Elle a tout d'abord acheté une jument alezane qu'elle a nommée Pomme puis s'est offert une séance de bien-être dans un salon de coiffure.
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Message par Thyre Mer 17 Déc 2014 - 6:09

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Azillys a offert à Thyre un livre susceptible de beaucoup l'intéresser :

Traité sur les plantes dites royales


hrp : merci vilain! ^^
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